Une question identitaire

L’historien gaspésien Jean-Marie-Fallu signale qu’au-delà que pour leur valeur matérielle, les bâtiments historiques doivent être préservés pour la mémoire collective qu’ils renferment.

S’intéressant depuis longtemps au patrimoine bâti de la région, Jean-Marie Fallu déplore qu’il soit de plus en plus difficile d’assurer les bâtiments historiques.

Le directeur du site historique national de Paspébiac, Thomas Martens dit être préoccupé par la faible compétition qui existe dans le domaine de l’assurance de bâtiments patrimoniaux et par l’explosion du coût des primes.

            Le même problème s’observe chez les propriétaires privées qui possèdent une maison historique.

Si Jean-Marie Fallu convient que l’enjeu des assurances pour une résidence patrimoniale est plus délicat qu’une bâtisse historique, il estime que la conservation de ces dernières est tout aussi importante.

Des lieux comme le site du Banc de Paspébiac ou du Musée Acadien de Bonaventure font partie de l’identité collective, dit-il :

Sans oublier l’enjeu économique lié au tourisme :

Si le ministère de la Culture doit s’impliquer davantage pour la préservation du patrimoine bâti, croit Jean-Marie Fallu, il ajoute que le monde municipal doit être proactif en dressant notamment l’inventaire des bâtisses présentes afin de prioriser les interventions.