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Une chasse trop marginale

today22 août 2018

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Le président de la Fédération des chasseurs et pêcheurs ne croit pas que la survie du caribou passe par une plus grande implication de ses membres.

            Récemment des images satellites ont démontré que les coupes forestières ont progressé depuis 1984 jusqu’en 2016 vers les montagnes des Chic-Chocs dernier repaire des caribous. Le cheptel est en baisse constante et il est présentement évalué à 75 bêtes. Suite à la diffusion de ces images, des environnementalistes ont suggéré d’agrandir l’aire de zone protégée ce qui a fait bondir les élus de la Haute-Gaspésie qui rappelle que l’industrie forestière est très importante et que toute action doit être menée en concertation avec tous les acteurs du milieu. Le maire de Sainte-Anne-des-Monts a notamment suggéré d’impliquer les chasseurs qui pourraient abattre les ours et les coyotes qui représentent une menace pour le caribou.

            Dans un premier temps, Alain Poitras affirme ne pas connaître la solution qui pourrait assurer la survie du caribou, mais il sait qu’elle ne passe pas par les chasseurs. Ces derniers peuvent déjà chasser l’ours pendant un mois et demi au mois de mai et juin en plus de pouvoir le trapper. Il est aussi déjà possible pour les chasseurs qui le désirent de chasser le coyote assez intensivement. Le permis de chasse aux petits gibiers permet aux chasseurs d’abattre des coyotes à partir de la mi-octobre jusqu’à la fin mars. De plus de l’abattage ciblé dans les limites du parc est utilisé depuis quelques années :

            Malgré une réglementation plutôt souple, Alain Poitras explique que cette chasse demeure plutôt marginale :

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            Un incitatif financier intéressant pourrait peut-être pousser les chasseurs à abattre plus de coyotes, mais une chasse lucrative pourrait encourager le braconnage.

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