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Un programme désuet

today3 juillet 2019

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La Fondation Rivières demande des changements au programme Environnement-Plage dont le mode de gestion crée, selon elle, un problème de sécurité pour les baigneurs.

 

            Environnement-Plage encadre l’échantillonnage des plages et la diffusion publique des résultats d’analyse de la qualité bactériologique avec un avis aux médias.  L’adhésion au programme est volontaire.

 

            Dans sa forme actuelle, le programme mène à une interprétation confuse, prétend la fondation. Les cotes attribuées aux plages sont basées sur moins de 5 échantillons par été et, qui plus est, présentent le résultat d’échantillons prélevés plus de 24 heures auparavant.  Alain Saladzius, président de la fondation :

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            Par ailleurs, la participation au programme par les gestionnaires de plages est purement volontaire, ce qui est un non-sens puisque les sources de polluants sont nombreuses.

 

            Jadis, Carleton et Bonaventure étaient inscrits au programme.  Cependant, comme plusieurs autres gestionnaires de plages publiques, ces 2 municipalités de la Baie-des-Chaleurs ont décidé de ne plus y participer il y a bon nombre d’années.  D’ailleurs, le nombre de plages participantes est passé de 425 au milieu des années 90 à seulement 242 l’an dernier.  En Gaspésie, seulement 3 ont conservé leur adhésion bien que la péninsule soit fortement fréquentée pour ses plages.

 

            La Fondation Rivières demande au ministre de l’Environnement, Benoit Charrette de moderniser ce programme, implanté dans les années 80.  La Loi sur la qualité de l’environnement  et le Règlement sur la sécurité dans les bains publics mentionnent tous deux l’obligation de fermer un lieu de baignade si une menace pour la santé publique est constatée. 

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