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Les recherches se poursuivent à Miguasha

today19 juillet 2021

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La pandémie n’empêche pas le personnel scientifique du Parc national de Miguasha de continuer à faire évoluer les connaissances mondiales.

 

Malgré les contraintes sanitaires qu’entraine la pandémie, les travaux scientifiques  y continuent cet été.  Le responsable de la conservation et de l’éducation à ce parc, Olivier Maton, explique que son équipe en profite pour travailler sur des fossiles déjà ramassés.

 

 

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    Les recherches se poursuivent à Miguasha solinfo

 

Les marées qui grugent la falaise fossilifère qui est à l’origine des découvertes présentées dans ce parc continuent à dévoiler régulièrement de nouveaux spécimens. Si la grande majorité provient d’espèces de poissons déjà connues, les nouveaux fossiles permettent souvent de révéler de nouvelles informations sur celles-ci en raison des nouvelles caractéristiques qu’ils peuvent révéler par la qualité de leur préservation ou de la position particulière dans laquelle ils se trouvent. Les visiteurs du parc qui continuent à pouvoir se promener sur le bord de zone de fouille continuent d’ailleurs régulièrement à en trouver de nouveau. Olivier Maton a remarqué que l’utilisation de téléphone intelligent incluant une caméra par les visiteurs a entrainé de nouvelles habitudes utiles pour les chercheurs de Miguasha.

 

 

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Il est important que les visiteurs ne touchent pas aux fossiles qu’ils trouvent. Une partie de leur valeur réside dans l’environnement immédiat où ils sont. Olivier Maton explique que le fait que ces fossiles soient loin de la falaise sur la plage n’empêche pas aux chercheurs de les relier à une des couches fossilifères qui s’y trouvent.

 

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Le Parc national de Miguasha a encore cette année des partenariats avec divers chercheurs et des universités. La chercheuse France Charest y continue son travail sur un poisson cuirassé dont les fossiles sont abondants dans la falaise, le botilliolypis. Ce poisson permet entre autres de mieux comprendre l’évolution des vertébrés à mâchoire. Il donne des indices sur les débuts de l’évolution de ces mâchoires et des caractères propres aux vertébrés qui en ont développé. Parallèlement à ces travaux, l’étude du poisson-vedette de ce site, l’Elpistostege watsoni, par le paléontologue Richard Cloutier de l’Université du Québec à Rimouski continue.

 

 

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