Le ministère aurait forcé le CISSS à revenir sur sa décision

Le Centre de santé et de services sociaux de a Gaspésie refuse toute entrevue concernant les coupures de postes à l’urgence de l’hôpital de Maria.

 Avant les Fêtes, le syndicat des infirmières, infirmières auxiliaires et inhalothérapeutes de l’Est-du-Québec, a appris que deux postes d’infirmières auxiliaires seraient supprimés et jeudi dernier la directrice adjointe aux soins infirmiers a annoncé que deux autres postes seraient supprimés ne laissant que des infirmières et des préposés. Cette annonce a provoqué une levée de boucliers du syndicat et du député de Bonaventure Sylvain Roy.

Dans un communiqué laconique publié hier soir le CISSS affirme plutôt qu’il n’y a aucune compression budgétaire en cours. Elle ajoute que la direction du CISSS se préoccupe constamment de  la qualité et de la sécurité des patients. C’est dans cette optique que des rencontres de travail se tiennent régulièrement afin d’améliorer l’efficacité et l’efficience dans toutes les installations de la Gaspésie.

Le tout se conclut avec un refus de toute demande d’entrevue.

Sylvain Roy affirme plutôt que c’est le ministère de la Santé qui a forcé la direction du CISSS à faire marche arrière. Il affirme que le CISSS peut effectivement annoncer aujourd’hui qu’il n’y a pas de coupures, mais ce n’était pas le cas avant l’intervention du ministère :