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today25 février 2020

Le groupe laisse la Société de chemin de fer de la Gaspésie procéder à l'inspection du rail sur les lieux du blocus Photo: Mario Cyr

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Développement au blocus du Listuguj.

 

En milieu d'après-midi, les manifestants ont accepté que la Société de chemin de fer de la Gaspésie, qui exploite le rail, procède à l’inspection des infrastructures, sur le site où ils tiennent un blocus depuis le 10 février.

 

Selon le groupe de personnes de la communauté autochtone, l’objectif est de démontrer qu'elles sont de bonne foi.  Le groupe a retiré une camionnette qui était stationnée sur le rail.

 

 

Par ailleurs, le Procureur général du Québec a déposé, une demande d'injonction pour faire lever le barrage. 

 

Devant la demande d’injonction, la Cour Supérieure a ordonné la levée du blocus à Listuguj.

 

Le groupe de manifestants qui empêche le passage des trains doit donc déplacertoute structure ou toute autre forme d’entrave bloquant ou restreignant la libre circulation sur la voie ferroviaire.

 

Dans la région, les 325 kilomètres de rail sont exploités par la Société de chemin de fer de la Gaspésie mais il appartient au gouvernement du Québec.

 

Le juge Paul Corriveau a également ordonné aux protestataires qui agissent en appui aux chefs héréditaires des Wet’suwet’en de s’abstenir de menacer ou d’intimider les employés dans le contexte de l’exécution de la présente ordonnance rendue par le tribunal. 

 

Le Procureur général du Québec a fait valoir que depuis l’érection de la barricade, le transport ferroviaire est complètement interrompu, ce qui porte préjudice à la Société de chemin de fer.  La SCFG compte quatre clients principaux : LM Wind Power, Ciment McInnis, Temrex et Papiers White Birch.

 

Des employés de la Société de chemin de fer de la Gaspésie ont donc inspecté les lieux.  Le rail a été jugé conforme. 

 

 

Le groupe de protestataires agit en appui aux chefs héréditaires des Wet'suwet'en, qui s'opposent à la construction d'un gazoduc en Colombie-Britannique.  

 

Luc Lévesque, directeur de la Société de chemin de fer de la Gaspésie Photo: Mario Cyr

 

Le directeur de la Société de chemin de fer, Luc Lévesque, prévoit que des discussions dans la communauté autochtone se tiendront avant que les lieux ne soient dégagés complètement et que le transport reprenne.  Il n'a pas l'intention de forcer qui que ce soit.   

 

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