Des scientifiques se pencheront cet été sur la présences de requins

Des scientifiques du ministère des Pêches et des Océans entreprendront cet été un grand recensement des requins présents au large des provinces maritimes.

Ils espèrent ainsi être en mesure de confirmer des indices préliminaires selon lesquelles certaines espèces seraient en voie de rétablissement. L’Acadie Nouvelle rapportait, en 2014, la prise accidentelle d’un requin-taupe commun près du quai de Petit-Rocher, dans la baie des Chaleurs.

Le requin-taupe commun, présent surtout au large de la Nouvelle-Écosse, a vu sa population passer de plus de 800 mille, dans les années 60, à 200 mille une quinzaine d’année plus tard.

Un déclin attribué, par le MPO, à la surpêche.

Des efforts avaient alors été mis en place afin de rétablir la population, dont une pêche commerciale désormais surveillée.

Malgré un succès au départ, le nombre de requin-taupe était reparti à la baisse dans les années 90, avant une fermeture de la pêche en 2013, entraînant alors des difficultés à recenser leur population.

Toutefois, selon plusieurs pêcheurs des maritimes, les prises accidentelles et les observations de requin seraient de plus en plus fréquentes.

Le ministère effectuera donc une pêche scientifique, à l’aide d’une ligne pélagique, afin d’évaluer, pour la première fois depuis 2009, la population de requin-taupe, notamment. Le requin-taupe commun n’est pas un danger pour l’humain. Il consomme surtout du maquereau, de petits poissons et des calmars.