Des eaux propices à la pêche aux coques

Une étude scientifique démontre que les eaux du secteur Escuminac-Pointe-à-la-Garde seraient propices à la pêche aux coques.

Le député de Bonaventure, Sylvain Roy, qui milite depuis longtemps pour l’ouverture d’un plus grand nombre de bancs coquilliers en Gaspésie, a mandaté la firme Merinov afin qu’elle vérifie la qualité de l’eau à cet endroit. Le ministère des Pêches et des Océans justifie les fermetures en raison de la présence de biotoxines marines, des conditions climatiques ou des eaux usées sanitaires.

Sylvain Roy explique que les chercheurs de Merinov ont testé la qualité de l’eau et il a obtenu les résultats hier. La qualité de l’eau dans ce secteur est excellente. Avec ces résultats, qui démontrent que l’argument de toxicité évoqué par le MPO ne tient plus la route, le député souhaite qu’un suivi de 18 mois soit effectué afin de démontrer que les coques sont comestibles.

Ce secteur a été choisi en raison de l’absence de rejets d’eaux usées et il était donc plus propice que d’autres secteurs en Gaspésie où des débordements surviennent :

Sylvain Roy rappelle qu’il s’agit d’une compétence fédérale et il faut une volonté politique pour faire avancer le dossier :

Le ministère québécois de l’Agriculture et des Pêcheries appuie la démarche de Sylvain Roy. Une lettre a été envoyée au fédéral pour demander des explications sur la fermeture de la quasi-totalité des bancs coquilliers en Gaspésie.